Le réseau Restau’Co rassemble l’ensemble des acteurs de la restauration collective « en gestion directe ». Durant la crise, tous ses membres ont fait corps pour accomplir, en seconde ligne, leur mission de service public et apporter des repas à ceux qui étaient en prise avec la maladie. Dans ce 6ème épisode de la série « seconde ligne », Pascal Peyronnet, ingénieur restauration au CHU de Limoges et membre de Restau’Co, évoque cette dynamique collective et solidaire. Si l’expérience a été rude, tous les agents en sont sortis grandis, riches de nouvelles expériences... et prêts à accompagner les mutations à venir de l’hôpital
Pour ce cinquième épisode de la série #secondeligne, Restau’Co se pose dans l’un des départements qui a le plus souffert de la crise : la Seine-Saint-Denis. Ici plus qu’ailleurs, la Covid a creusé les inégalités sociales, fragilisé les plus précaires. Pour éviter la casse, le département a décidé de multiplier l’aide alimentaire. Les cuisines centrales des collèges mettent la main à la patte pour venir en aide aux plus démunis.
« Après le confinement, je compte bien organiser un apéro avec les producteurs et les résidents » souligne le directeur. Pour le troisième épisode de sa série dédiée aux professionnels de la restauration collective, le réseau Restau’Co fait escale à Montpellier, à la Maison de Retraite Protestante.
Cet Ehpad a déjà fait parler de lui sur les réseaux sociaux et dans les médias, grâce aux images d’un concert de piano d’une fille à sa mère confinée. Il est devenu « la belle image » des maisons de retraite. Jacques Finielz, directeur de l’établissement, explique en quoi les repas sont essentiels pour mettre du baume au cœur des résidents.
Après la cuisine centrale de Toulouse, le réseau Restau’Co rend hommage cette semaine au restaurant interadministratif de Lyon (RIL). Sous la houlette du directeur Philippe Muscat, les cuisiniers et pâtissiers du restaurant mitonnent des petits plats pour les agents des administrations d’Etat en cellule de crise ou mobilisés pour assurer la continuité de service. Au plus fort de la crise, ils ont aussi pris le relais de la cuisine centrale de Saint-Priest, notamment pour livrer des repas aux Ehpad. Entre responsabilité, pragmatisme et solidarité, ils incarnent les valeurs du collectif Restau’Co.
En temps « normal », la cuisine centrale de la ville de Toulouse sert 34 000 repas, principalement dans les cantines des écoles. Quand Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des écoles le 12 mars, le choc a été rude. « Nous cuisinons toujours un peu à l’avance. La daube du lundi était déjà prête » se souvient Sandra Estrade, directrice de la cuisine centrale depuis 2013, à la tête d’une équipe de 86 agents.
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